- troène
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• 1545; tronne XIVe; frq. °trugil♦ Plante dicotylédone (oléacées), arbuste à feuilles presque persistantes, à fleurs blanches odorantes disposées en thyrse, à baies noires. Haie de troènes.troènen. m. Arbuste ornemental des régions tempérées (Fam. oléacées), souvent taillé en haies, à fleurs odorantes groupées en panicules, et à fruits noirs persistants.⇒TROÈNE, subst. masc.BOT. Arbuste des jardins, de la famille des Oléacées, à feuilles caduques ou persistantes, opposées, ovales et lancéolées, aux fleurs blanches très odorantes disposées en grappes terminales allongées, donnant en septembre des petites baies noires et brillantes, et que l'on utilise le plus souvent pour former des haies. Le parc, où la nuit douce descend. L'odeur des troènes monte jusqu'à moi (ALAIN-FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1909, p. 97).Prononc. et Orth.:[
]. Var. [-
] (PASSY 1914, MARTINET-WALTER 1973), [-
] (PASSY 1914), [
] (BUBEN 1935, p. 78). Ac. 1694, 1718: troesne; 1740, 1762: troêne; 1798, 1835: troëne; dep. 1878: troène. Étymol. et Hist. 1. 1269-78 coustel troine « couteau (à manche) en bois de troène » (JEAN DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 11027), empl. isolé; 2. 1374 tronne bot. (doc. ds DU CANGE, s.v. tronus); 1538 troesne (EST. d'apr. FEW t. 17, p. 375a). Altér., peut-être d'apr. chêne, frêne, d'une forme non att., mais qui survit dialectalement (Chef-Boutonne trouille, Metz [
], FEW loc. cit.), issue de l'a. b. frq. trugil, de même sens, cf. l'a. h. all. harttrugil, all. Hartriegel « id. ». Fréq. abs. littér.:40. Bbg. BUGGE (S.). Étymol. fr. et rom. Romania. 1874, t. 3, p. 159. — GUINET 1982, p. 122.
troène [tʀɔɛn] n. m.ÉTYM. 1545; troine, XIIe; tronne, XIVe; troesne, 1538; d'une forme dial. trôy (Metz), du francique trugil.❖♦ Plante dicotylédone (n. sc. : ligustrum; famille des Oléacées), arbuste à feuilles presque persistantes, à drupes noires dont on extrait une teinture et qui est surtout cultivé comme arbuste décoratif. || Une haie de troènes.0 Les arbres, encore jeunes, n'avaient pas étouffé la végétation des aubépines et des troënes (sic) qui croissaient à leur pied, serrés comme les herbes d'une prairie.G. Sand, Histoire de ma vie, III, VIII.➪ tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.
Encyclopédie Universelle. 2012.